15’153 Bernerinnen und Berner sagen NEIN zu höheren Motorfahrzeugsteuern! / 15’153 Bernois(es) disent NON à l’augmentation des taxes sur les véhicules routiers!
Heute reichten die SVP Kanton Bern und der Bund der Steuerzahler (BDS) das kantonale Referendum gegen die geplante Erhöhung der Motorfahrzeugsteuern ein. Die Unterschriftensammlung wurde breit unterstützt sowohl aus dem Gewerbe wie auch von Pro Libertate und ACS. Alle sind sich einig: Die Motorfahrzeugsteuern sollen nicht erhöht werden!
Bereits zum dritten Mal innert weniger Jahre versucht das Kantonsparlament, die Motorfahrzeugsteuern zu erhöhen. Für Parteipräsident Manfred Bühler ist das eine Missachtung des Volkswillens: «Bereits das Nein zum nationalen CO2-Gesetz macht deutlich, dass die Bevölkerung keine Klimapolitik mittels Strafsteuern wünscht.» Grossrat Thomas Knutti doppelt nach: «Die Erhöhung der Motorfahrzeugsteuern ist eine Zwängerei.»
Die zusätzlichen Einnahmen von 40 Millionen aus der Motorfahrzeugsteuer sollen dann wieder rückverteilt werden. «Reine Augenwischerei», ist Grossrätin Andrea Gschwend überzeugt: «Wer Auto, Töff oder Lieferwagen fährt, soll also neu bis zu über 100 Franken mehr zahlen. Von diesem Geld soll dann an die Steuerzahlenden etwas vergütet werden und zwar an Gutverdienende 200 Franken, an Schlechtverdienende noch mickrige 10 Franken pro Jahr?» Unklar ist, wieviel überhaupt rückverteilt wird nach Abzug der zusätzlichen Verwaltungskosten, namentlich der im Grossratsvortrag erwähnten Kosten für die notwendigen Softwareanpassungen bei den Steuerberechnungsmodulen, aber auch bei den Datenbanken, Schnittstellen, Fakturierungen etc.
Insbesondere im ländlichen Raum regt sich Widerstand. «Die Landbevölkerung und das Gewerbe, welches zwingend auf ein stärkeres und für jedes Gelände geeignetes Fahrzeug angewiesen ist, soll mehr bezahlen. Von der Rückverteilung profitieren dann aber auch die Städter, deren Busse und Trams im 5-Minuten-Takt verkehren», stellt Grossrat Etienne Klopfenstein fest.
Die Erhöhung der Motofahrzeugsteuern führt letzten Endes dazu, dass dadurch auch die Preise von Produkten und Dienstleistungen ansteigen. Für Unternehmer und Nationalrat Erich Hess liegt auf der Hand, «dass KMU und Gewerbebetriebe die entstehenden Mehrkosten auf ihre Kunden abwälzen müssen.» Entsprechend alarmiert ist alt Nationalrat Thomas Fuchs vom Bund der Steuerzahler: «Diese Steuererhöhung trifft nicht nur die Autofahrer auf Grund der Motorfahrzeugsteuer, sondern letztlich alle, wenn die Preise generell steigen!»
Für Grossrätin und Vorstandsmitglied des ACS Sandra Schneider steht die Ungerechtigkeit im Vordergrund: «Es ist alles andere als sozial, wenn der Staat diejenigen bestraft, welche zwingend auf ein Auto angewiesen sind und keine Alternativen wahrnehmen können.» Das Referendum ist überdies keine Generationenfrage. Stadtrat Janosch Weyermann von Pro Libertate weiss: «Das Gros der jungen Menschen geht nicht an Klimademos, sondern ist mit dem Fussfassen in der Arbeitswelt beschäftigt und will einen sicheren Ausbildungsplatz».
L’UDC du canton de Berne et l’Association des contribuables ont déposé aujourd’hui le référendum cantonal contre l’augmentation prévue de l’impôt sur les véhicules à moteur. La collecte de signatures a été largement soutenue par le monde des affaires ainsi que par Pro Libertate et ACS. Tout le monde est d’accord : les taxes sur les véhicules à moteur ne doivent pas être augmentées!
Pour la troisième fois en quelques années, le parlement cantonal tente d’augmenter les taxes sur les véhicules à moteur. Pour le président du parti, Manfred Bühler, il s’agit d’un mépris de la volonté du peuple : « Le Non à la loi nationale sur le CO2 montre déjà clairement que le peuple ne veut pas d’une politique climatique basée sur des taxes punitives. » Le député Thomas Knutti ajoute : « L’augmentation des taxes sur les véhicules à moteur est une contrainte. »
Les recettes supplémentaires de 40 millions provenant de la taxe sur les véhicules à moteur doivent ensuite être redistribuées. Andrea Gschwend-Pieren, députée, est convaincue qu’il s’agit de « pure poudre aux yeux » : « Quiconque conduit une voiture, une moto ou une camionnette de livraison devra payer jusqu’à 100 francs de plus. Sur cet argent, les contribuables se verront rembourser 200 francs par an pour les hauts revenus et un maigre 10 francs par an pour les bas revenus ? » On ne sait pas exactement quel montant sera redistribué après déduction des coûts administratifs supplémentaires, à savoir les coûts des adaptations logicielles nécessaires pour les modules de calcul de l’impôt, mais aussi pour les bases de données, les interfaces, la facturation, etc. mentionnés dans le discours du Grand Conseil.
La résistance s’exprime en particulier dans les zones rurales. « La population rurale et les entreprises, qui dépendent d’un véhicule plus puissant et adapté à tous les terrains, devraient payer davantage. Mais les citadins, dont les bus et les trams circulent toutes les 5 minutes, bénéficieront également de la redistribution », déclare le député Etienne Klopfenstein.
L’augmentation des taxes sur les véhicules à moteur entraîne en fin de compte une augmentation des prix des produits et des services. Pour l’entrepreneur et conseiller national Erich Hess, il est évident « que les PME et les entreprises devront répercuter les coûts supplémentaires qui en découlent sur leurs clients. » Ainsi, l’ancien conseiller national Thomas Fuchs, de l’Association des contribuables, s’alarme : « Cette augmentation d’impôt ne touchera pas seulement les automobilistes en raison de la taxe sur les véhicules à moteur, mais finalement tout le monde si les prix augmentent en général ! »
Pour Sandra Schneider, députée et membre du conseil d’administration de l’ACS, l’accent est mis sur l’injustice : « C’est tout sauf social lorsque l’État punit ceux qui sont absolument dépendants d’une voiture et n’ont pas d’autres solutions. » En outre, le référendum n’est pas une question de génération. Le conseiller municipal Janosch Weyermann de Pro Libertate le sait : « La majorité des jeunes ne vont pas aux manifestations pour le climat, mais sont occupés à mettre un pied dans le monde du travail et veulent un apprentissage sûr ».