Zu den Kantonsfinanzen: Auf dem Pfad der Tugend bleiben! / Rester sur le chemin de la vertu !

Die defizitäre Jahresrechnung 2024 zeigt, dass die vorsichtige Finanzpolitik der SVP und der Bürgerlichen inkl. Priorisierung der Investitionen richtig und wichtig ist.
Die Jahresrechnung 2024 des Kanton Bern schliesst mit einem Defizit von 11 Millionen, was eine geringfügige Schlechterstellung von 18 Millionen gegenüber dem Budget bedeutet. In der Investitionsrechnung stechen die Bruttoinvestitionen von 691 Millionen ins Auge, welche einen Finanzierungsfehlbetrag von 157 Millionen zur Folge haben.
Diese beiden wichtigsten Kernzahlen liegen im Bereich des Erwartbaren. Sie bestätigen den finanzpolitischen Kurs der SVP Kanton Bern. Es braucht weiterhin eine grosse finanzpolitische Disziplin sowohl in der laufenden wie in der Investitionsrechnung, damit zum einen die ohnehin sehr hohen Investitionen in die Infrastruktur, aber auch die schon längst fälligen Senkungen der Steuerbelastung von natürlichen und juristischen Personen von einer halben Milliarde bis ins Jahr 2030 möglich sein werden. Zwei erste kleine Schritte sind ja mit den Steuersenkungen für juristische Personen im Jahr 2024 und für natürliche Personen aufs laufende Jahr 2025 bereits erfolgt.
Die gemäss Jahresrechnung relativ tiefe Selbstfinanzierung und die finanzpolitischen Risiken (unsichere Weltlage, UPD und Spitallandschaft) zeigen deutlich, dass trotz Gewinnausschüttungen der Schweizerischen Nationalbank der Kraftakt der Investitionspriorisierung im vergangenen Jahr durch die bürgerliche Mehrheit in Regierungsrat und Grossrat richtig war. Aber nicht nur bei den Investitionen, die ja trotz einigen Kürzungen weiterhin auf rekordhohem Niveau liegen, ist weiter Disziplin gefordert. Auch bei den laufenden Ausgaben müssen wir diszipliniert sein. Insbesondere muss das Kostenwachstum beim höchsten Kostentreiber – dem Personalaufwand – in Grenzen gehalten werden.
Nur so werden die im Finanzplan vorgesehenen Überschüsse in der laufenden Rechnung in den nächsten Jahren möglich sein, welche erst eine schuldenbremsenkonforme Finanzierung der hohen Investitionen möglich machen. Eine weitere Aufweichung der Schuldenbremse und eine Schuldenwirtschaft wie in unseren Nachbarländern darf im Kanton Bern nicht Einzug halten!
Rester sur le chemin de la vertu !
Les comptes annuels 2024 déficitaires montrent que la politique financière prudente de l’UDC et des bourgeois, y compris la priorisation des investissements, est juste et importante.
Les comptes annuels 2024 du canton de Berne se soldent par un déficit de 11 millions, ce qui représente une légère perte de 18 millions par rapport au budget. Dans le compte des investissements, ce sont les investissements bruts de 691 millions qui sautent aux yeux, entraînant un déficit de financement de 157 millions.
Ces deux principaux chiffres clés se situent dans la fourchette des prévisions. Ils confirment le cap de l’UDC canton de Berne en matière de politique financière. Il faut continuer à faire preuve d’une grande discipline en matière de politique financière, tant dans le compte de fonctionnement que dans le compte d’investissement, afin de pouvoir réaliser d’une part les investissements déjà très élevés dans l’infrastructure, et d’autre part les baisses de la charge fiscale des personnes physiques et morales d’un demi-milliard jusqu’en 2030, qui sont attendues depuis longtemps. Deux premiers petits pas ont déjà été faits avec les baisses d’impôts pour les personnes morales en 2024 et pour les personnes physiques en 2025.
L’autofinancement relativement faible selon les comptes annuels et les risques en matière de politique financière (situation mondiale incertaine, SPU et paysage hospitalier) montrent clairement que, malgré les distributions de bénéfices de la BNS, la majorité bourgeoise du Conseil d’Etat et du Grand Conseil a eu raison de donner la priorité aux investissements l’année dernière. Mais la discipline ne s’impose pas seulement pour les investissements qui, malgré quelques coupes, restent à un niveau record. Nous devons également faire preuve de discipline dans les dépenses courantes. La croissance des coûts les plus élevés – les frais de personnel – doit notamment être limitée.
Ce n’est qu’ainsi que les excédents du compte courant prévus dans le plan financier seront possibles dans les années à venir, ce qui permettra de financer les investissements élevés conformément au frein à l’endettement. Un nouvel affaiblissement du frein à l’endettement et une économie d’endettement comme celle de nos pays voisins ne doivent pas s’installer dans le canton de Berne !